Par Céline Grislain-Letrémy et Bertrand Villeneuve (Université Paris-Dauphine)
Au cours des dernières décennies, l’augmentation des coûts liés aux catastrophes naturelles a été largement imputable à l’urbanisation dans les zones exposées, phénomène que des restrictions d’usage des sols et les polices d’assurance peuvent limiter. Des politiques simples et fréquemment observées, basées sur la délimitation d’une zone rouge interdisant toute construction et d’une zone sans différenciation tarifaire de l’assurance, s’avèrent relativement efficaces. La redéfinition des zones rouges pour refléter le changement climatique ou la pression démographique est un enjeu majeur.