Étudiantes et étudiants , la cinquième édition du concours Bloc-notes Eco se termine le 17 juillet. la Banque de France propose aux étudiants en France d’écrire un billet sur le thème « Les effets de l’inflation sur les ménages et les entreprises ». Les deux meilleurs billets seront publiés sur ce site et recevront un prix de 3 000 et 1 500 euros et bénéficieront d'un abonnement d'un an Pour l'Éco.
Billet n°232
Publié le 11/10/2021

Par Yannick Kalantzis et Youssef Ulgazi

La hausse récente de l'inflation en France est de nature temporaire mais peut encore durer plusieurs trimestres. Elle est liée à une normalisation après le creux de 2020 et à l’augmentation des prix industriels et de l’énergie. Après un point haut lié à ces effets temporaires, l’inflation reviendrait en dessous de 2% dans le courant de 2022.

Figure 1  : Projection de l’inflation française par la Banque de France  (Indice des prix à la consommation harmonisé, en %).
Figure 1 : Projection de l’inflation française par la Banque de France (Indice des prix à la consommation harmonisé, en %). Source : INSEE jusqu’au 2e trimestre 2021 et pour le point du 3e trimestre 2021, projections Banque de France sur fond bleuté. Seule l’inflation du mois de juillet était connue pour le 3e trimestre lors de la réalisation de ces projections.
Billet n°231
Publié le 07/10/2021

Par Florian Le Gallo et Kevin Schmitt

Après un premier semestre atone, les voyages internationaux reprennent à l’été 2021. La France enregistre ainsi 10,6 milliards de recettes, inférieures de 29% à celles de l’été 2019 mais supérieures de 25% à celles de 2020. Ce rebond provient des voyageurs des pays proches. Toutefois, les dépenses de voyages des Français à l’étranger s’avèrent également plus dynamiques, si bien que l’excédent diminue encore légèrement par rapport à l’été 2020.

Graphique 1 : recettes mensuelles de voyages de la France (milliards d’euros, non cvs)
Graphique 1 : recettes mensuelles de voyages de la France (milliards d’euros, non cvs) Source : Banque de France
Billet n°230
Publié le 01/10/2021

Par Daniele Siena et Riccardo Zago

La structure professionnelle du marché du travail joue un rôle dans la relation entre les prix et le chômage c’est-à-dire la courbe de Phillips (CP). La diminution de la part des emplois routiniers peut expliquer un quart du récent aplatissement de la CP dans l’Union monétaire européenne (UEM).

Graphique 1 : Pente de la courbe de Phillips et polarisation de l’emploi dans l’UEM
Graphique 1 : Pente de la courbe de Phillips et polarisation de l’emploi dans l’UEM Note : Ce graphique présente la pente de la courbe de Phillips des prix (1.a) et la part des emplois routiniers (1.b) dans l’UEM. Les zones en gris représentent les récessions, les zones en bleu correspondent à l’intervalle de confiance à 95 %.
Billet n°229
Publié le 27/09/2021

Par Nicolas Chatelais

La baisse du PIB en 2020 a été moindre aux États-Unis qu’en Europe. Les restrictions sur l’activité et les déplacements –imposées ou volontaires- liées à la lutte contre la pandémie, plus fortes en France/Italie/Espagne, expliqueraient plus de 40% de la divergence avec les États-Unis. Ce facteur a été amplifié par la différence de spécialisation sectorielle (avantage américain sur le digital, poids du tourisme en Europe). L’écart de soutien budgétaire explique moins de 20 % de l’écart.

Graphique 1 : Facteurs expliquant l’écart de variation du PIB entre les États-Unis et l’Europe en 2020
Graphique 1 : Facteurs expliquant l’écart de variation du PIB entre les États-Unis et l’Europe en 2020 Source : FMI, nationales, calculs de l’auteur
Billet n°228
Publié le 13/09/2021

Imposer aux institutions financières une plus grande transparence sur l’impact climatique de leurs portefeuilles les incite-t-elles à réduire leurs investissements dans les industries les plus polluantes ? Nous étudions l’effet d’une loi française adoptée en 2015, la première à imposer une telle obligation. Nous montrons que les investisseurs concernés ont fortement réduit leur détention de titres émis par les entreprises du secteur des énergies fossiles.

Figure 1 : encours cumulé des titres d’entreprises des secteurs énergie fossile, détenu par les institutions financières traitées vs par celles du groupe de contrôle
Figure 1 : encours cumulé des titres d’entreprises des secteurs énergie fossile, détenu par les institutions financières traitées vs par celles du groupe de contrôle Source : Mésonnier et Nguyen (2021)
Billet n°227
Publié le 18/08/2021

La pandémie a plus durement touché certaines économies en raison de leur spécialisation sectorielle. Ainsi la spécialisation dans l’aéronautique explique près des deux-tiers de la perte de parts de marché mondiale à l’exportation de biens de la France au second semestre 2020, et le tiers de la baisse de 8 points sur l’ensemble de l’année.

Graphique 1 : Exportations de biens en valeur (Comptes trimestriels, 2019T4=100).
Graphique 1 : Exportations de biens en valeur (Comptes trimestriels, 2019T4=100). Source : Comptes nationaux trimestriels, données désaisonnalisées et corrigées des effets de calendrier.
Billet n°226
Publié le 11/08/2021

Par Valérie Chauvin et Pierre Sicsic

En 2020, le déficit des transactions courantes de la balance des paiements a atteint son plus fort niveau depuis 1982. Son financement est assuré par des achats plus importants qu’en 2019 de titres publics par les non-résidents, à hauteur de 86 Mds €, ce qui couvre à la fois le déficit des transactions courantes et la progression des avoirs nets du secteur privé.

Graphique 1 : financement auprès du reste du monde par secteurs en Md€
Graphique 1 : financement auprès du reste du monde par secteurs en Md€ Source : Banque de France
Billet n°225
Publié le 28/07/2021

Par Benjamin Bureau, Anne Duquerroy, Julien Giorgi, Mathias Lé, Suzanne Scott et Frédéric Vinas

Sans mesures de soutien, les chocs de trésorerie (à financement inchangé) subis par les entreprises françaises en 2020 auraient été plutôt négatifs mais surtout très hétérogènes, y compris au sein d’un même secteur d’activité. Les mesures de soutien ramènent la proportion des chocs négatifs (et positifs) à celle d’une année normale et en réduisent la dispersion, même si, aux deux extrémités, les chocs très importants sont moins rares qu’habituellement.

Graphique 1. Part des entreprises avec choc de trésorerie positif ou négatif en 2020
Graphique 1. Part des entreprises avec choc de trésorerie positif ou négatif en 2020 Source : Bureau et al. (2021a).
Billet n°224
Publié le 23/07/2021

Par Franck Lemaire, Loriane Py, Jean-Pierre Villetelle et Frédéric Vinas

L’analyse d’un échantillon de près de 180 000 PME confrontées à la crise sanitaire montre que la très grande majorité de celles ayant contracté de la dette en 2020 a en partie conservé ces fonds en trésorerie. Dans un contexte de retrait progressif des aides gouvernementales, nous évaluons également dans quelle mesure les entreprises pourront faire face à leur dette en fonction de leur niveau d’activité.

Graphique 1 :  tableau de flux de trésorerie 2019 et 2020 des PME (pour 100 euros de chiffre d’affaires)
Graphique 1 : tableau de flux de trésorerie 2019 et 2020 des PME (pour 100 euros de chiffre d’affaires) Source : Banque de France, base FIBEN 2019 et 2020, échantillon de PME exposées à la crise sanitaire en 2020. Note : BFRE, Besoin en fond de roulement d’exploitation ; BFRHE, Besoin en fond de roulement hors exploitation.
Billet n°223
Publié le 14/07/2021

Par Antoine Berthou et Sebastian Stumpner

Les confinements imposés par les gouvernements durant la pandémie de Covid-19 ont contribué aux perturbations du commerce international de biens. Nous montrons que les échanges bilatéraux ont davantage diminué lors des premiers confinements, plus stricts, introduits au printemps 2020. En outre, l’impact quantitatif des confinements sur le commerce s’est atténué au second semestre 2020, notamment dans le cas du pays exportateur.

Graphique 1 : Affaiblissement progressif en 2020 de l’effet des confinements sur le commerce bilatéral
Graphique 1 : Affaiblissement progressif en 2020 de l’effet des confinements sur le commerce bilatéral
Billet n°222
Publié le 02/07/2021

Par Pierre Sicsic

En France en 2020, le creusement du déficit public a été plus fort qu’en 2009 et accompagné d’une détérioration du déficit extérieur. Ainsi, le besoin de financement de la Nation (ménages, entreprises et administrations) s’est élargi en 2020, à la différence de 2009, avec un creusement du besoin de financement des sociétés financières et non financières.

Graphique 1 : capacités de financement par secteur (en points de PIB)
Graphique 1 : capacités de financement par secteur (en points de PIB) Note : Sociétés pour sociétés financières et sociétés non financières.
Billet n°221
Publié le 25/06/2021

Par Hadrien CAMATTE, Théophile LEGRAND et Quoc-Trieu LE

L'évaluation du degré d'appétit des investisseurs pour le risque est d’intérêt pour la stabilité financière et pour l’analyse des marchés. Ce billet présente un indicateur d’appétit pour le risque développé à la Banque de France et illustre son apport à la compréhension des impacts de marché depuis le début de la crise de la COVID-19.

Graphique 1 : Indicateur d’appétit pour le risque depuis début 2020
Graphique 1 : Indicateur d’appétit pour le risque depuis début 2020 Sources : Bloomberg, calculs des auteurs

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