Bloc-notes Eco publie des articles pédagogiques qui présentent la recherche, les études et l'expertise économique de la Banque de France. Le blog vise un public d’étudiants, de professionnels, de journalistes et d’universitaires. Certains articles seront consacrés à des analyses réalisées par le réseau de la Banque, sur des thèmes spécifiques. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la position de la Banque de France, de l'Eurosystème, ou des institutions employeuses de ces auteurs.
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Les deux meilleurs billets seront publiés sur ce site et dotés d’un prix de 3 000 et 1 500 euros.
Les mesures sanitaires prises en France et dans le reste de l’Europe ont contraint les entreprises et les travailleurs à mettre en place un télétravail généralisé. En ayant permis de faire sauter un certain nombre de verrous, ce choc marquera sans aucun doute un tournant dans le recours au télétravail, avec des implications importantes pour les employés, les entreprises et l’économie.
Graphique 1 : Hétérogénéité des potentialités de télétravail par département Source : DADS, Dingel et Neiman (2020) et DARES (2019)
Bloc-notes Eco a eu quatre ans en décembre 2020 : près de 200 billets publiés en anglais et en français ; une audience en croissance continue ! 2020 a rappelé à quel point la mise à disposition d’informations pertinentes dans de brefs délais est nécessaire à la bonne compréhension et interprétation de l’actualité économique.
Le télétravail a connu un fort développement avec le Covid-19 et devrait rester une pratique commune dans le futur. Cela pourrait se traduire par des effets favorables sur la productivité des entreprises notamment à travers l’accélération de la diffusion des technologies. Mais la littérature économique souligne que le plein bénéfice de cet effet favorable appelle une préparation appropriée.
Figure 1: Relation en U inversée entre intensité du télétravail (en proportion de la durée travaillée) et productivité pour deux activités différentes Inspirée de OCDE (2020)
Banque d’Angleterre : Ambrogio Cesa-Bianchi, Mark Joy, Dennis Reinhardt - Banque de France : Julia Schmidt FMI : Gurnain Pasricha, Annamaria Kokenyne - OCDE : Annamaria de Crescenzio, Etienne Lepers. Ce billet est conjointement publié dans Bloc-notes Éco, IMFBlog et OECD On the level.
Début 2020, quand la première vague de Covid-19 a frappé les économies du monde entier, les marchés financiers mondiaux ont affronté une autre vague, celle du reflux des capitaux mondiaux dû au déclenchement de la pandémie. Compte tenu de la nature et des déterminants sous-jacents de ces flux, une réponse mondiale s’impose.
Graphique 1. Ventes massives liées à la Covid-19 et reprise récente Sources : Bloomberg, Haver Analytics, IIF.
À la différence des scenarii fictifs utilisés dans le cadre des exercices de stress-tests prudentiels traditionnels (cf. billet « Stress-tests bancaires : des outils d’analyse prudentielle – Épisode 1 »), un scénario adverse sans précédent se réalise avec la crise de la Covid. C’est l’occasion d’en tirer des premiers enseignements : (i) sur la résilience du système bancaire, pour l’instant observée, et (ii) sur l’amélioration des outils de stress-test à l’aune de cette expérience.
Figure 1 : Pertes de PIB dans les stress-tests et lors des dernières crises (pp)
Afin de protéger les banques des chocs macroéconomiques et financiers, les autorités prudentielles mobilisent de nombreux outils d’analyse du risque, dont les tests de résistance ou stress-tests. Que sont-ils ? À quoi servent-ils ? Ce billet l’explique et va de pair avec un second billet sur le stress « grandeur nature » de la crise de la Covid sur les banques.
Graphique 1 : Les étapes d’un exercice de stress-test bancaire « bottom-up »
Les technologies digitales sont souvent vues comme un vecteur potentiel de la troisième révolution industrielle. Ce billet exploite une enquête originale de la Banque de France pour mesurer la digitalisation des entreprises et en déterminer l’impact potentiel sur la productivité. Le recours à ces technologies, stimulé par le contexte sanitaire, pourrait faciliter et renforcer le rebond économique.
Graphique 1 : Recours aux TIC et aux technologies digitales dans l’industrie manufacturière en 2018 Sources : Enquête sur l’utilisation des facteurs de production et FIBEN (Banque de France). Champ : Entreprises de plus de 20 salariés dont au moins un établissement appartient à l’industrie manufacturière.
La Réserve fédérale n’a pas d’objectif explicite de stabilité financière, mais les discours publics de ses responsables révèlent qu’une augmentation du temps de parole consacré à la stabilité financière est associée à une politique monétaire plus accommodante. La stabilité financière est surtout devenue un sujet de préoccupation dans les discours de la Fed à l’époque de la crise financière mondiale.
Figure 1. Principaux sujets abordés dans les discours de la Fed Source : Istrefi, Odendahl, Sestieri (2020). La figure montre la proportion de six sujets extraits des discours de la Fed sur la période allant de 1997 à 2018. Les proportions représentées sont des moyennes annuelles.
Les procédures collectives de restructuration peuvent gagner en efficacité pour traiter au mieux les cas d’entreprises en difficulté. Accélérer le processus de restructuration de la dette – à commencer par celui de la procédure de sauvegarde – pourrait favoriser le rebond d’un maximum d’entreprises.
Graphique1 : les ouvertures de redressements judiciaires sont inférieures aux années précédentes depuis le début du confinement Source : France Stratégie (données du Bodacc, calculs Cros, Epaulard et Zapha)
2ème prix du concours organisé par Bloc-notes Éco, édition 2020 - Par Eugénie Ribault
L’absence de gestion des déchets demeure néfaste pour l’environnement, autant que l’aviation civile ou la marine marchande. Financer ces filières notamment dans les pays en développement reste compliqué : la valorisation des déchets ne permettant pas d’être rentable. Comment surmonter ces difficultés ? Quels bénéfices à long-terme, localement et pour la planète ? Ce billet explore quelques pistes notamment les taxes sur l’alcool et le tabac comme source de financement transitoire.
1er prix du concours organisé par Bloc-notes Éco, édition 2020 - par Mathilde Salin et Louis Daumas
Il reste moins d’une génération pour accomplir l’essentiel des mutations permettant d’atténuer le changement climatique. Une transition aussi rapide impliquera la perte d’une part non négligeable du capital physique, humain et financier accumulé dans les secteurs intensifs en carbone. Il s’agit de prendre acte de cette perte et d’explorer des pistes pour la rendre tolérable.
Un exemple : Propagation des actifs échoués dans le secteur de l’extraction Sources : auteurs et Cahen-Fourot et al., 2019. Note : Des actifs échoués (sous-emploi forcé du capital) dans le secteur extractif fossile entraîneront directement ou indirectement des naufrages d’actifs dans des secteurs en aval.
Selon les résultats de l'enquête 2019 Kantar-Banque de France « Les Français et l’économie », 62% des Français citent le changement climatique comme un défi économique mondial prioritaire. Cette préoccupation devance nettement et pour la première fois les inégalités sociales, le chômage et la pauvreté. Comment les politiques économiques peuvent-elles y répondre ?