Étudiantes et étudiants , la cinquième édition du concours Bloc-notes Eco se termine le 17 juillet. la Banque de France propose aux étudiants en France d’écrire un billet sur le thème « Les effets de l’inflation sur les ménages et les entreprises ». Les deux meilleurs billets seront publiés sur ce site et recevront un prix de 3 000 et 1 500 euros et bénéficieront d'un abonnement d'un an Pour l'Éco.
Billet n°255
Publié le 08/02/2022

Par Annabelle de Gaye et Noëmie Lisack

Afin d’évaluer les risques financiers associés au changement climatique, la Banque de France et l’ACPR ont développé une suite de modèles quantifiant des scenarios adverses de transition bas carbone en France. Malgré un effet macroéconomique limité à court terme, les impacts-clés se situent au niveau sectoriel et sont fortement hétérogènes. Un second billet abordera la stabilité financière.

Graphique 1 : Impact des transitions désordonnées sur les niveaux d’activité totale et sectorielle en France en 2050 (par rapport à une transition ordonnée)
Graphique 1 : Impact des transitions désordonnées sur les niveaux d’activité totale et sectorielle en France en 2050 (par rapport à une transition ordonnée) Source : calculs des auteurs
Billet n°254
Publié le 02/02/2022

Par Antonin Bergeaud, Jean-Benoît Eymeoud, Thomas Garcia et Dorian Henricot

En France, le marché de l’immobilier d’entreprise commence à s’ajuster à l’essor du télétravail et son impact sur l’immobilier de bureaux est déjà visible. Dans les départements plus exposés au télétravail, la crise Covid-19 a entraîné une hausse des taux de vacance et une baisse de la construction et des prix. Les indicateurs de long terme suggèrent que les marchés anticipent une utilisation durable du télétravail.

Graphique 1a : Indice de télétravail par département
Graphique 1a : Indice de télétravail par département Source : Bergeaud et al., 2021.
Billet n°253
Publié le 31/01/2022

Par Julien André, Yannick Kalantzis , Antoine Lalliard et Paul Vertier

Le coût des logements occupés par leurs propriétaires n’est pas pris en compte dans la mesure harmonisée de l’inflation publiée en zone euro. Plusieurs méthodes existent pour l’inclure, parmi lesquelles les loyers imputés ou les prix d’acquisition. Intégrer ce coût dans la mesure de l’inflation produit des effets différents selon la méthode retenue, avec des ampleurs et des signes variables au cours du temps.

Figure 1 :  IPCH et IPCH étendu avec les loyers imputés et le prix d’acquisition des logements en zone euro (glissement annuel, en %)
Figure 1 : IPCH et IPCH étendu avec les loyers imputés et le prix d’acquisition des logements en zone euro (glissement annuel, en %) Source : Eurostat pour l’IPCH, calculs Banque de France pour l’IPCH étendu. Par convention, le poids retenu pour le prix des logements occupés par leur propriétaire est de 15% pour la zone euro.
Billet n°252
Publié le 21/01/2022

Les perturbations de l’offre observées durant la pandémie de Covid-19 expliquent environ 60 % de l’allongement des délais de livraison (le reste étant imputable aux facteurs de demande) en France. Ces perturbations ont nettement freiné la production manufacturière depuis 2020. D’après les régularités historiques, les goulets d’étranglement devraient se résorber en 2022, mais ces prévisions sont entourées d’une forte incertitude liée aux origines inhabituelles des perturbations.

Graphique 1 : Décomposition du choc – Délai de livraison des fournisseurs et PMI de production manufacturière en France
Graphique 1 : Décomposition du choc – Délai de livraison des fournisseurs et PMI de production manufacturière en France Source : Markit, calculs de l’auteur. Note : Valeur d’indice centrée et contributions en points de pourcentage, augmentation de l’indice = livraisons plus rapides. Observation la plus récente : 2021 M12.
Billet n°251
Publié le 18/01/2022

Sur la période récente, l’expansion monétaire comme l’expansion budgétaire ont été nécessaires dans la zone euro pour soutenir la demande et l’inflation, réduire les coûts de la crise pandémique et garantir une reprise solide. Des conflits d’objectifs entre ces deux politiques pourraient cependant réapparaître dans le futur, notamment du fait de l’accumulation continue de dette publique et de la forte augmentation de la taille du bilan de l’Eurosystème. S’appuyant sur les travaux menés au cours de la récente évaluation stratégique de la BCE, ce billet rappelle les récentes mesures monétaires et budgétaires et présente certains des arbitrages pour la période post-pandémie.

Graphique 1. Ratio dette publique/PIB dans la zone euro et ses principaux pays (axe de gauche) et évolution du bilan de l’Eurosystème/PIB (axe de droite) Source : Eurostat, comptes nationaux, données de l’Eurosystème. Calculs des auteurs.
Billet n°250
Publié le 14/01/2022

La politique monétaire de la Fed influe sur la structure de la dette des entreprises américaines. Une politique monétaire (PM) conventionnelle expansionniste accroît les prêts bancaires des entreprises et réduit leurs émissions d’obligations, tandis qu’une PM non conventionnelle expansionniste stimule les émissions d’obligations via le canal du rééquilibrage des portefeuilles, plutôt que via celui des prêts bancaires.

Figure 1 : Évolution des prêts et des titres de dette des sociétés non financières aux États-Unis
Figure 1 : Évolution des prêts et des titres de dette des sociétés non financières aux États-Unis
Billet n°249
Publié le 07/01/2022

Gábor Fukker, Thibaud Piquard, Aurore Schilte et Matthias Sydow

Le développement de l’intermédiation financière non bancaire nécessite une évaluation plus globale des risques, couvrant l’intégralité du système financier et les interactions entre intermédiaires financiers. La prise en compte des fonds d’investissement dans un stress test bancaire accroît de 1 % la diminution des fonds propres bancaires.

Figure 1 : Représentation des réseaux de détentions de titres pour les banques et les fonds de la zone euro
Figure 1 : Représentation des réseaux de détention de titres pour les banques et les fonds de la zone euro Source : Sydow et al. (2021). Note : Chaque point correspond à une entité d’un des secteurs considérés. Chaque trait montre qu’une banque (point bleu) ou un fonds (point violet) détient un titre émis par une autre entité.
Billet n°248
Publié le 05/01/2022

Par Mathilde Salin, Romain Svartzman, Etienne Espagne, Julien Gauthey, Paul Hadji-Lazaro, Thomas Allen, Joshua Berger, Julien Calas, Antoine Godin et Antoine Vallier

Comme le changement climatique, la perte de biodiversité pourrait être porteuse de risques financiers. À titre de première analyse, nous étudions d’une part les dépendances du portefeuille de titres détenu par les institutions financières françaises aux services rendus par les écosystèmes, et d’autre part les impacts sur la biodiversité des activités financées.

Graphique 1 : Dépendances du portefeuille de titres détenus par les institutions financières françaises aux services écosystémiques
Graphique 1 : Dépendances du portefeuille de titres détenus par les institutions financières françaises aux services écosystémiques Source : Svartzman et al. (2021) Note : 42% de la valeur du portefeuille de titres détenus par les institutions financières françaises a été émise par des entreprises qui dépendent fortement ou très fortement d’au moins un service écosystémique.
Billet n°247
Publié le 20/12/2021

Par Olivier de Bandt, Juan Carluccio, David Lodge, Javier Perez

Depuis la dernière évaluation stratégique de la BCE en 2003, les interdépendances entre pays se sont accrues, exposant davantage les conditions économiques et financières de la zone euro aux influences extérieures. Toutefois, d’après les analyses qui sous-tendent la nouvelle évaluation stratégique de la BCE, la mondialisation ne constitue pas un frein à l’objectif de stabilité des prix de la BCE, mais elle nécessite une adaptation de ses instruments et de sa boîte à outils d’analyse.

Graphique 1 : Ouverture commerciale 1995-2020, zone euro et monde
Graphique 1 : Ouverture commerciale 1995-2020, zone euro et monde Source : Calculs des auteurs à partir des Indicateurs du développement dans le monde et des données de la Banque centrale européenne. L’ouverture commerciale est définie comme la somme des importations et des exportations rapportée au PIB.
Billet n°246
Publié le 17/12/2021

Après la crise financière de 2008, la crise sanitaire de 2020, la prochaine crise économique mondiale sera-t-elle cyber ? Le risque cyber constitue une réelle menace pour l’économie face à laquelle les autorités sont mobilisées. Ce billet présente un indicateur permettant de suivre quotidiennement l’évolution de ce risque à partir des échanges sur le réseau social Twitter.

Graphique 1 – Évolution du risque cyber au cours de la dernière décennie
Graphique 1 – Évolution du risque cyber au cours de la dernière décennie Source : Twitter et calcul des auteurs.
Billet n°245
Publié le 10/12/2021

Par Jean Barthélemy, Paul Gardin et Benoît Nguyen

La forte croissance des stablecoins - cette catégorie de cryptoactifs dont le cours est censé rester stable par rapport à une monnaie de référence comme le dollar - suscite de plus en plus l’attention des régulateurs en raison de potentiels risques pour la stabilité financière. Ce billet illustre l’un des mécanismes par lesquels les cryptoactifs pourraient avoir un impact sur la stabilité financière : l’usage croissant des stablecoins pourrait s’avérer déstabilisateur pour le marché des dettes à court terme aux États-Unis.

Graphique 1 : Capitalisation des principaux stablecoins
Graphique 1 : Capitalisation des principaux stablecoins Source: Coinmarketcap.com, Messari, Bloomberg
Billet n°244
Publié le 09/12/2021

Pour garantir la compréhension et la confiance du grand public, la BCE doit mieux expliquer ses activités. Dans cette optique, en juillet 2021, le Conseil des gouverneurs a modernisé sa communication afin d’avoir une plus forte influence sur les anticipations de taux d’intérêt et d’inflation. La BCE va également être davantage à l’écoute des préoccupations économiques des citoyens.

Graphique 1 : Soutien élevé en faveur de l’euro et redressement lent de la confiance dans la BCE
Graphique 1 : Soutien élevé en faveur de l’euro et redressement lent de la confiance dans la BCE Source : Eurobaromètre.

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