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Billet n°13
Publié le 06/04/2017

Par Sanvi Avouyi-Dovi avec Vladimir Borgy, Christian Pfister et Franck Sédillot

Dans le portefeuille des ménages en France, le poids de l’assurance-vie s’est stabilisé à haut niveau récemment (fin 2015). Sa croissance antérieure s’était faite au détriment de l’épargne règlementée et des placements en OPC (Organismes de Placement Collectif). Cette répartition serait surtout liée à des effets d’offre, comme l’innovation financière et les incitations fiscales, au-delà des crises et ce même si des ruptures de tendance se dessinent vers 2008.

Billet n°12
Publié le 30/03/2017

Par Louis de Charsonville et Caroline Jardet

L’inflation des services en France s’est établie à 1,0% en 2016, un niveau nettement inférieur à sa moyenne de 1999 à 2015 (environ 2%). Ce billet explore par quels mécanismes la chute des prix du pétrole et la baisse de l’inflation totale ont contribué à ralentir les prix des services depuis mi-2014. L’analyse de ces interactions suggère une remontée de l’inflation des services, après 2017, vers 2%.

Billet n°11
Publié le 23/03/2017

Le taux naturel d’intérêt est le taux d’intérêt réel théorique qui implique ni hausse, ni baisse de l’inflation. Déterminé indépendamment de la politique monétaire, c’est un indicateur qui sert à évaluer le caractère accommodant ou restrictif d’une politique. Il n’est pas directement observable mais on estime qu’il est négatif dans la zone euro ces dernières années. Les difficultés à augmenter l’inflation par les politiques monétaires conventionnelles, avec des anticipations d’inflation faible et des taux d’intérêts nominaux à leur valeur plancher, justifient le recours de la BCE à des instruments non-conventionnels.

Billet n°10
Publié le 15/03/2017

par Sophie Haincourt

Selon nos estimations, l’appréciation du dollar depuis mi-2014 aurait coûté 0,2 point de croissance à l’économie américaine. Sur la même période, la dépréciation de l’euro aurait contribué à la croissance de la zone euro à hauteur de 0,5 point. En revanche, l’appréciation de l’euro depuis mi-2015 aurait réduit la croissance de la ZE de 0,2 point de pourcentage. Cela est dû au taux d’ouverture élevé et à l’exposition importante aux pays émergents.

Billet n°9
Publié le 13/03/2017

Par S. Avouyi-Dovi avec B. Bureau, R. Lecat, Ch. O’Donnell, J.-P. Villetelle

Les entreprises en difficulté bénéficiant de crédits aux taux très bas, dites « zombies », restent assez rares en France. Leur part par taille d’entreprise est globalement stable depuis une décennie. En 2014, elles représentaient environ 2,5 % des PME et un peu plus de 1 % des autres (grandes entreprises, entreprises de taille intermédiaire et holdings). Les prêts zombies ne sauraient donc être un des facteurs-clé handicapant la productivité du travail en France.

Billet n°8
Publié le 23/02/2017

L’indicateur en temps réel de la Banque de France augure d’un léger rebond de la croissance mondiale passant de 3% en 2016 à 3,3% en 2017. Un consensus de plusieurs organisations internationales se dégage en ce sens. Contrairement aux révisions systématiques à la baisse observées depuis 2011, le Fonds Monétaire International a confirmé mi-janvier ce regain d’optimisme annoncé en octobre.

Graphique 1 : Prévisions de croissance mondiale systématiquement revues à la baisse Source : FMI
Billet n°7
Publié le 10/02/2017

L’inflation en zone euro aurait été négative en 2015 et 2016 sans la politique menée par la BCE depuis 2014. L’impact de cette politique sur l’inflation, mesurée par l’IPCH (Indice des Prix à la Consommation Harmonisé) est estimé à environ +0,3 point de pourcentage (pp) dès 2015 et +0,8 pp en 2016 selon une étude de l’Eurosystème (la BCE et les 19 banques centrales nationales). L’effet cumulé sur 2015-18 des mesures prises en 2014-16 atteindrait presque +1,6 pp.

Graphique 1. Inflation en zone euro et effet estimé de la politique monétaire Note: L’inflation est le glissement annuel de l’IPCH, en pourcentage. La ligne verte représente la moyenne annuelle de l’inflation réalisée. La zone rose représente le gain d’inflation apporté par la politique monétaire.
Billet n°6
Publié le 07/02/2017

Les mesures de politique monétaire « non-conventionnelle » mises en œuvre par la BCE ont permis d’immuniser les taux d’intérêt européens des mouvements de taux observés aux États-Unis depuis 2014 et y compris depuis l’élection de Donald Trump. Ce découplage, qui est adapté aux circonstances macroéconomiques de la zone euro, est le plus marqué pour les taux de maturités inférieures à 5 ans, qui sont les plus sensibles à l’orientation de la politique monétaire.

Figure 1: taux d’intérêt à 5 ans sur les dettes publiques américaines, britanniques, françaises et sur le marché monétaire en euro Sources : Bloomberg
Billet n°5
Publié le 02/02/2017

Vincent Grossmann-Wirth et Eric Monnet

Depuis 2012, l’écart d’inflation sous-jacente entre États-Unis et zone euro est dû en majorité au rôle très différent des loyers dans les deux indices de prix. En moyenne, cette différence contribue à 70% de l’écart, autant pour la zone euro que pour la France. L’interprétation des écarts d’inflation entre pays doit tenir compte des cycles immobiliers, même si le coût des soins de santé a récemment soutenu aussi l’inflation américaine.

Billet n°4
Publié le 26/01/2017

Eric Monnet et Camille Thubin

En France, l’investissement en construction n'a jamais retrouvé son niveau d'avant la crise de 2008, contrairement aux autres types d'investissement. La chute de la construction a fortement affecté négativement l'emploi et la croissance du PIB français jusqu'en 2016. S'agissant de la seule construction en logement, et malgré une reprise récente, les facteurs démographiques défavorables pourraient contraindre à nouveau la croissance de l’investissement au-delà de 2017.

Billet n°3
Publié le 09/01/2017

Guillaume Gaulier , Walter Steingress & Soledad Zignago

Depuis cinq ans, la croissance du commerce mondial est proche de celle de l'activité industrielle après avoir été deux fois plus rapide avant 2008. Ce ralentissement s’explique largement par le rééquilibrage de la Chine vers sa demande interne et la production de services. Une croissance quasi parallèle du commerce et de l’activité industrielle mondiale devient dès lors la « norme », si l’on exclut un recul du commerce dû à une montée du protectionnisme.

Billet n°2
Publié le 13/12/2016

En France, une embellie éclaire le marché immobilier. Elle est soutenue notamment par des conditions de crédits très favorables accroissant la capacité d’emprunt des ménages. Cette capacité a crû de près de 20% depuis 2014, essentiellement grâce à la baisse des taux d’intérêt, puis l’accroissement de la durée d’emprunt, facilités par une politique monétaire exceptionnellement accommodante. C’est ce qu’illustre un indicateur synthétique présenté ici pour mieux la mesurer.

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